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journées européennes du patrimoine - Page 3

  • VANVES EN BREF

    LE SERVICE D’AUTOPARTAGE CITY ETEND SON SERVICE A VANVES

    Lancé à Paris en 2020, le service d’autopartage de Zity by Mobilize continue de se développer dans de nouvelles communes des Hauts-de-Seine, confirmant les ambitions de Renault sur les nouvelles mobilités. Vanves en fait partie avec Issy les Moulineaux, Meudon, Sévres, ce qui représente une zone totale de 95,3 km2, sachant que l’option payante Stand by offre la possibilité de sortir de la zone de service existante. Zity revendique plus de 450 000 utilisateurs, avec 1 300 véhicules 100 % électriques disponibles à la location (800 à Madrid et 500 à Paris). L’application Zity donne accès à des Renault Zoe et, depuis peu, à des Dacia Spring. Cette flotte constituée de 500 Renault Zoé en version 40 kWh, donc dotée de 300 km d’autonomie, est largement suffisant pour se déplacer en île de France. Toutes seront équipées d’une caméra de recul, de capteurs de proximité, d’un régulateur de vitesse et certaines d'un siège enfant.

    JEP 2021 A ISSY : DECOUVRIR LES ARCHIVES DE L’EGLISE FRANCE:

    Pour la seconde fois, le Centre national des archives de l’Église de France (CNAEF) ouvre ses portes au public à Issy les Moulineaux, tout à côté de Vanves,  pour les Journées européennes du patrimoine. Les visites qui se feront par groupe de dix personnes toutes les demi-heures, seront commentée par les archivistes eux-mêmes. Les visiteurs apprendront ce que sont les archives contemporaines de l’Église catholique en France et comment les archivistes travaillent. Des pièces seront exposées et montrées pendant la visite. En salle de lecture, une exposition sur les Cent ans de la Conférence des évêques de France sera disponible. Pour l’occasion, une seconde exposition alimentée par de nombreuses pièces d’archives sera proposée exceptionnellement sur le thème de la Jeunesse maritime chrétienne (JMC) et la Jeunesse de la Mer (JM). Les visiteurs apprendront ainsi ce que fut la foi et l’engagement des jeunes marins du milieu du XXe siècle à la fin des années 1990

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D'UNE SEMAINE CONSACREE AU PATRIMOINE

    En Île-de-France, plus de 1 300 sites et édifices, avec plus de 2500 animations, participeront à la 38 édition des JEP (Journées  Européennes du Patrimoine): hôtels particuliers, sites industriels, lieux de pouvoir et emblématiques, créations d’architectes... De nombreux monuments ouvriront également leurs portes de manière exceptionnelle ou pour la première fois dans le cadre des JPE qui ont pour thème «Le Patrimoine pour tous», mettant ainsi l’accent sur l’accessibilité de notre patrimoine, avec des parcours adaptés à tous les publics et une attention particulière portée aux personnes en situation de handicap. «Si l’ÎDF est connue dans le monde, c’est en grande partie grâce à ses joyaux patrimoniaux, témoins d’une histoire millénaire. Mais à côté des icônes architecturales connues de tous, existe le patrimoine du quotidien, celui que nous croisons sans parfois y prêter attention, celui qui se dérobe à nos yeux car fermé au public la plupart du temps, celui qu’il faut apprendre à regarder comme tel lorsqu’il est contemporain ou immatériel. C’est ce «patrimoine pour tous» que les Journées européennes du patrimoine mettent en lumière cette année, et que la DRAC Île-de-France vous invite à découvrir !» ajoute Laurent Roturier, directeur de la DRAC IDF. A Vanves ce sera le cas avec l’église Saint Remy, le Prieuré Saint Bathilde où vivent des sœurs bénédictines, l’hôtel de Ville avec sa salle Henri Darien et ses fresques… mais pas du lycée mIchelet avecson pavillon Mansart alors qu’une visite jusqu’en 2019 était organisé à l’occasiion de ces JEP.

    Samedi 18 Septembre

    A 11H30 au Prieuré Saint Balthilde (sur la photo)  : Inauguration de l’exposition

    A 14H au Prieuré Saint Bathilde : Visites libres avec présentation à 16H ded l’orgue du prieuré et de son projet de restauration par loïc Lacombe

    A 14H30 à l’église Saint Remy : Visite commentée de cette église consacrée en 1449

    A 14H et 16H à la Maison de Marina Tswetaeva (65 Rue J.B.Potin) : Visites Commentées

    A 20H30 à l’Hôtel de ville : Concert de musique baroque par l’ensemble Les Caractères

    Dimanche 19 Septembre

    A 11H15 à l'église Saint Remy : Installation officielle du nouveau curé de Vanves, Xavier Schelker par Mgr Rougié, Evêque du diocése  des Hauts de Seine

    A 11H30 au terrain de pétanque : Assemblée générale de l'Amicale des Pieds Noirs suivi d'une grillade party 

    A 14H au Prieuré Saint Bathilde : Visite libre

    A 14H30  à Vanves : Parcours évocation à l’occasion du 150e anniversaire de la fin de la guerre 1870-71 et la commune de Paris (RV devant l’entrée du cimetière municipal) /La visite débutera par le monument aux morts de 1870-71, à l’hôtel de ville avec présentation de documents datant de 1871 et lectures salle Henri Darien de textesd’écrivains ayant évoqués es événements tragiques

    A 16H à l’église Saint Remy : Audition et visite de l’orgue Kern  oganisées par l’association des orgues de Vanves

  • MARINA TVETEAVA CELEBREE A VANVES : LE TRAGIQUE DESTIN D’UNE INSOUMISE

    A l’occasion des journées européennes du patrimoine 2018, Vanves met  en avant plusieurs sites sur lesquels reviendra le Blog cette semaine, comme des personnalités qui sont passés à Vanves : Ce fut le cas de Marina Tsetaeva (1892-1941). Occasion de rappeler le court séjour d’une grande poétesse russe dans notre commune entre les deux guerres, de 1934 à 1938 : « Nous demeurions dans une magnifique maison de pierre qui a deux cent ans. C’est presque une ruine. Mais j’espére qu’elle durera encore le temps qu’il faudra, un endroit magnifique, une rue plantée de magnifique marroniers. J’ai une chambre magnifique, deux fenêtres et dans l’une d’entre elles, un énorme marronier à présent jaune comme un éternel soleil. C’est ma plus grande joie » écrivait elle à une amie de Prague depuis ce 65 de la rue Jean Baptiste Potin  qui longeait alors le long mur d’enceinte de la maison de santé d docteur Falret. Elle y a consacré un poéme « La Maison » en 1935 que reproduit un petit livre rappelant ce séjour vanvéen « La Maison de Vanves » avec des poéme sinédits présentés et traduits par Véronique Lossky, entrecoupés de commentaires sur sa vie en exil, les lumières et les ombres des années parisiennes     

    « On la disait infréquentable, infidèle en amour comme en amitié, d’une noirceur colérique, d’humeur toujours mélancolique. Elle-même se définissait comme une frondeuse. Elle fut sans doute tout cela, et peut être pire. Mais elle était aussi la Tsvetaeva, un des plus grands écrivains russes de l’entre deux guerres, aux côtés de Pasternak dont elle fut l’intime, Mandelstam et Alkmatova. Comme eux, elle aura connu l’exil contraint, les désillusions et les persécutons d’un régime de fer et de sang »écrivait l’un des spécialistes de cette poétesse du siécle d’argent de la culture russe (début du XIXéme siécle), Thierry Clermont. En arrivant à Paris puis à Vanves, cette fille du fondateur du Musée des Beaux Arts de Moscou (Musée Pouchkine)  avait déjà publié deux recueils de poémes au moment de la Révolution d’Octobre. Elle avait frappé à la porte de la NRF, écrit à Gide et à Anna de Noailles dont elle avait en russe un roman. Elle vivait alors de subsides, de traductions, et grâce à l’aide de quelques amis, avec ses deux enfants. « Durant cette période, elle délaisse la poésie au profit de la prose, s’échinant avec brio, à poétiser son quotidien dans une incessante quête spirituelle » explique Thierry Clermont. Ce séjour parisien et vanvéen fut d’ailleurs une de ses périodes les plus prolifique, écrivant à Vanves « La Chanteuse » et « La Maison » où elle décrit le marronier  

    Mais voilà, son mari qui avait rejoint les rangs de l’armée blanche a viré de bord et pris le parti des bolcheviques où il grimpe dans les échelons en animant le réseau parisien du BKVD (futur KGB),  Marina Tsetaeva passa alors du statut d’indésirable à paria pour la communauté russe, surtout après l‘assassinat d’un opposant, s’entêtant à être ni blanche, ni rouge, mais à jouer les insoumises. Elle le rejoindra à Moscou en 1939, reléguée dans la lointaine Tatarie où elle se suicida un jour d’été 1941, à bout de forces.

    Selon son compatriote, l’ex-dissident Joseph Brodsky, la voix de Marina résonnait de quelque chose d’inconnu et d’effrayant pour l’oreille russe : l’inadmissibilité du monde. Il est d’ailleurs étonnant de savoir que Soljenitsyne lui a rendu hommage, dans un lieu qu’ont beaucoup fréquenté les vanvéens d’un certain âge lorsqu’ils allaient en colonie de vacances : Saint Gilles Croix de Vie. Il avait inauguré en Septembre 1993 une stéle, prés des dûnes, dédiée à Marina Tsetaeva qui avait séjournée en 1926 là après son arrivée en France : « Je suis heureuse d’être en Vendée, qui a donné jadis un si magnifique élan de liberté » écrivait elle le 9 Mai 1926